Retrouvez la première partie de cette fouille en Quercy par ici !

Afin de faciliter la remontée des seaux de sédiments, un portique est mis en place à l’aplomb du puits de 9 mètres qui donne accès à la salle principale dans laquelle se trouvent les vestiges.
Myriam Boudadi-Maligne (CNRS, PACEA, Bordeaux), codirectrice scientifique de l’opération, revient au Gral après 10 ans.

La mise en place de la fouille est rendue complexe par l’accès vertical du gisement et l’éloignement des facilités du monde moderne comme l’eau ou l’électricité. L’accès se fait par un chemin de 3 km.

Le bazar commence à arriver au premier jour de la fouille.

En outre, la cavité, comme la plupart de celles de la région, est chargée en gaz carbonique ce qui nécessite la mise en place d’une ventilation. L’espace exigu est organisé au mieux pour accueillir 5 ou 6 fouilleurs et 1 ou 2 encadrant(s). A l’extérieur une station de tamisage est installée.

Parallèlement un gîte est aménagé en camp de base où sont effectuées les opérations de traitement du matériel (lavage, tri, conditionnement).

Xavier Muth (Get in Situ) positionne le tachéomètre avec la rigueur requise et procède aux premiers relevés.
Mathieu Luret (Université de Genève) procède à une tentative d’extraction de la stalagmite centrale. Elle est prélevée complète afin de procéder à quelques analyses. C’est provisoirement un échec car elle possède une racine importante. Elle sera finalement remontée 10 jours plus tard.
Le responsable administratif de l’opération (Muséum !) face à l’étendue de la tâche.
Le laboratoire à Caniac-du-Causse

La suite de cette aventure est à retrouver ici !

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